| | | Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde |  |
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Rukia
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| Sujet: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde  Mar 18 Aoû - 23:05 | |
| [size=12] Vengeance ratée… mais pas pour tout le monde
Depuis quelques semaines déjà – depuis l’anniversaire de Rekko si on voulait être précis – l’ambiance dans le Q.G. de l’Honai n’était pas vraiment au beau fixe. Que ce soit Kai, Shotat ou même Niyu et Yotshi, toutes prenaient une jolie teinte vermeille lorsqu’elles apercevaient le prince. Ce dernier d’ailleurs, avait pris le parti de les éviter le plus souvent possible. Mais ce n’était pas là la principale raison de l’atmosphère tendue qui régnait sur les lieux. Si Mesyca évitait soigneusement les filles, cela ne l’empêchait pas de rester quelques minutes en leur compagnie. Mais dès qu’approchait Eylan, tout se corsait. Après lui avoir décoché un regard capable de geler les enfers, il quittait la pièce sans autre forme de procès. Oui, Mesyca Kisoki était rancunier. Très rancunier.
Ça aurait pu ne pas être dramatique mais voilà, Kai et Shotat, aidées par Rekko, Seyler et Flow, en avaient décidé autrement. Aussi n’était-il pas rare que Sémérien et Vampire se retrouvent enfermés dans la même pièce, envoyé par l’un ou l’autre de leurs amis avec une excuse bidon.
- Mais si Eylan, braillait Shotat, paniquée, je te jure, y a un clown dans le cagibi, pitié tue-le !!!
- Pourquoi moi ? râlait-il pour la forme.
- Rekko est parti mater Niyu dans sa salle de bain et impossible de mettre la main sur Seyler ou Mesyca, Yan est enfermé dans son labo avec Shino, Flow est sur terre, les nouvelles aussi, je vais pas demander à Aasunan quand même. Allez, t’es le seul à pouvoir m’aider ! Je t’en serais reconnaissante à vie !!!
Tandis qu’à l’autre bout du QG, Seyler tentait de convaincre Mesyca, battant des cils comme une gamine devant son idole :
- J’en ai vraiment besoin de cette foutue boîte que Rekko a rangé dans le cagibi, Mesyca, s’il te plaît, j’irais bien moi-même mais si je lâche ça, Kai va me tuer !
L’un comme l’autre ayant bon cœur, ils s’y rendaient docilement. Le prince n’avait pas le temps de se rendre compte que son nouvel ennemi juré était également dans les lieux que la porte se fermait inexplicablement à clef…
Mesyca en avait rapidement eu assez, d’abord de ces regards insistants posés sur lui en permanence, ensuite de ces rencontres indésirables qui arrivaient bien trop souvent à son goût. Il avait réfléchi à un moyen de mettre fin à l’un comme à l’autre et de se venger. Tant qu’à s’être fait déshabiller devant tout le monde – plus jamais il ne toucherait à l’alcool, politesse ou pas, il en faisait le serment ! – autant que ça serve à quelque chose.
- Eh Mesyca ! l’interpella Kai dans un couloir. Y a encore du saké dans les cuisines, ça t’intéresse ?
Il ferma les yeux pour retenir un soupir. Ce genre de répliques fusait depuis quelque temps et il commençait sérieusement à en avoir par-dessus la tête, même si, évidemment, il ne le montrait pas.
- Non, répliqua-t-il d’un ton égal. Mais j’ai une idée qui devrait te plaire…
Et c’est ainsi que Mesyca mit au point sa vengeance, avec le soutient infaillible de la quasi-totalité des filles de l’Honai, Iris en moins : elle était bien trop jeune.
Ils étaient tous installés dans le salon, comme c’était assez souvent le cas durant ces temps relativement calmes. Shotat était arrivée la dernière avec Kai et portait dans ses bras un petit panier en osier. Ô combien dangereux songea Mesyca. Elle l’ouvrit avec un sourire qui mit la puce à l’oreille des membres de l’Honai avant d’en sortir deux morceaux de papier pliés et de déclarer :
- Kai et moi avons eu une super idée !
- Comme on s’emmerde royal depuis qu’on a gagné, on va organiser un jeu, poursuivit Kai, une moue vicieuse sur le visage.
- Dans cette boîte, on a mis le nom de chacun d’entre nous là par exemple, commença Shotat en dépliant les deux billets, on a Eylan et Clayshan.
- Une main innocente va piocher un nom et celui qui sera tiré au sort aura… un gage dirons-nous… reprit Kai.
- Quel genre de gage ? demanda Yan, pas vraiment convaincu.
- Vous verrez bien ! clama la brunette. Bon, comme Mesyca a déjà donné l’autre jour, son nom ne figure pas dans la liste, c’est donc lui qui tirera au sort.
Le groupe entier se tourna vers le prince, soupçonneux.
- Et pourquoi il passerait pas à la casserole lui aussi ? s’insurgea Eylan.
- Crétin ! Il y est déjà passé ! Fais pas comme si tu t’en souvenais plus, c’est un peu grâce à toi quand même.
Pour couper court aux protestations qui commençaient à s’élever, Mesyca quitta son canapé et, sans oublier de fusiller Eylan du regard, s’avança vers Shotat qui avait replié les billets pour les replacer dans le panier. Il tendit ses mains et la jeune femme lui remit son paquet sans discuter. La boîte fermée, il la secoua tandis que tous se taisaient, le temps de prier tous les dieux existants pour que ce ne soit pas leur nom qui soit tiré. Le prince la rouvrit doucement et, fermant les yeux, y plongea sa main blanche. Elle y joua un instant, mélangeant les morceaux de papier. Il espérait sincèrement avoir la main heureuse…
- Ah ! J’ai failli oublier ! s’exclama Kai alors qu’il sortait un billet plié. Soyez pas tristes si vous êtes pas tirés au sort aujourd’hui, on recommencera demain et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le monde soit passé !
La plupart des Widoukas pâlirent instantanément. Mesyca retint difficilement un sourire qui cherchait à s’étendre sur ses lèvres et rouvrit les yeux. Il voulut déplier son billet mais Shotat se jeta sur lui et l’attrapa. Elle le déplia et aborda une moue déçue l’espace d’une seconde avant qu’un regard digne d’un serial killer multirécidiviste n’éclaire son visage.
- Seyler… lança-t-elle en exhibant les arabesques écrites à l’encre noire formant le nom du condamné.
Mesyca se renfrogna, ce n’était pas vraiment ce qu’il avait espéré mais bon, Seyler ne le loupait pas non plus ces derniers temps. Il s’en contenterait. Pour le moment.
Le jeune Lesca ne semblait pas aussi heureux que le prince du coup que le hasard venait de lui faire. Vu l’air machiavélique des deux maîtresses du jeu, ce qui l’attendait risquait de ne pas lui plaire. Pas du tout même. Son teint avait viré au blanc cadavre et, imperceptiblement, ses mains s’étaient mises à trembler.
- T’as peur ou quoi ? persifla Flow. Allez vas-y !
- Mesyca, tu lui annonces ce qu’il a à faire ? proposa Shotat.
- Quoi ?! s’indigna aussitôt Seyler. Il est dans le coup ? C’est pour ça qu’il participe pas ? C’est pas juste !
- J’ignore ce que vous attendez de Seyler.
Kai et Shotat échangèrent un regard entendu avant de se tourner vers leur victime.
- Pour toi, annonça la rouquine, ce sera… un strip-tease !
- UN QUOI ?!?!?!?!?!
Un énorme rire parcourut l’assistance. Seyler avait l’air totalement paniqué alors que les deux filles semblaient soudain ravies. Même Flow, Rekko, Yotshi et Niyu paraissaient conquis par l’idée de le voir se déshabiller.
Le jeune homme se leva, à peine aidé par Clay qui, assis à côté de lui, le poussait allègrement. Seyler n’en menait pas large. C’était quand même bien plus drôle de regarder Mesyca se faire effeuiller que de devoir se déshabiller lui-même devant tout le monde…
- Si Mesyca a pu le faire, toi aussi non ? susurra Rekko.
- Ouais ben Mesyca, il a pas eu le choix ! rétorqua la victime, vexé. En plus, c’est Eylan qui a tout fait !
- Tu veux que je t’aide peut-être ? proposa ledit Eylan.
Revoyant furtivement en pensées la langue du Vampire courir sur la mâchoire de Mesyca, Seyler refusa avec véhémence. Puisqu’il ne semblait pas avoir le choix, il se lancerait, mais certainement pas avec, dans son dos, un pervers qui ferait ce qu’il voudrait de son corps !
Le prince, avant de retourner s’asseoir, alluma la chaîne hi-fi qui déversa une mélodie au tempo entraînant. Les quatre filles étaient déjà assises par terre, les yeux grands ouverts pour ne pas manquer une seule miette du spectacle. Quelque chose leur soufflait qu’elles allaient bien rire, aux dépens de leur ami, bien évidemment.
Seyler, au milieu de la pièce, rassembla son courage pour offrir à l’assemblée son plus beau sourire. Ce n’était pas comme s’il avait quelque chose à cacher… Enfin presque…
Ses hanches commencèrent à onduler au rythme de la musique alors que ses mains se levaient pour attacher ses longues mèches violettes dans sa nuque à l’aide d’un lacet de cuir. Il ne portait pas grand chose sur lui. Une chemise noire à manches longues, décorée d’arabesques d’un vert plutôt sombres brodées dans le tissu, un jeans simple et un sous-vêtement. Il avait retiré depuis longtemps ses chaussures pour remonter ses jambes sur le canapé dans lequel il aimait se réfugier.
Une voix masculine rejoignit instruments et synthés et Seyler concentra son attention sur la chanson pour y caler ses mouvements. Il avait l’impression que la course effrénée des notes s’insinuait en lui et lui dictait ses gestes. Sa main droite trouva d’elle-même le chemin de sa chemise sombre et en défit, avec une lenteur presque indécente, les premiers boutons.
Le jeune homme sentit furtivement sur sa joue comme un souffle d’air chaud et les lumières du salon s’éteignirent pour ne plus laisser passer qu’un filet de rayons du soleil, filtré par les stores. Instantanément, il soupçonna Shotat de les avoir éteintes à coups de mini-tornades mais peu lui importait. Les deux pans de sa chemise étaient à présent séparés et s’ouvraient allègrement sur son torse musclé. Une main fine vint se faufiler dans l’ouverture, en retraçant les contours, effleurant avec volupté la peau douce et alléchante. La caresse n’avait rien de fluide, elle s’accordait au tempo saccadé de la mélodie, plus brûlante à chaque temps fort. C’en était presque envoûtant.
Une mèche sombre s’échappa du catogan de fortune et attira irrémédiablement tous les regards sur le visage de Seyler, les détournant momentanément de ses pectoraux. Ses yeux avaient perdu toute trace d’hésitation, de trouble et se teintaient d’un vert bien plus intense que d’ordinaire, presque hypnotique. Son regard profond balaya l’assemblée, prenant le temps de se fixer dans celui de chaque membre de son public. Niyu réprima un frisson, c’était quoi ce magnétisme qui suintait de son ami ?
D’un mouvement brusque, Seyler dégagea son épaule gauche, libérant ainsi une plus grande parcelle de peau nue au hâle légèrement doré que ses doigts ne se lassèrent pas de découvrir encore et encore. Le chanteur entama son refrain et la chemise fut brutalement abandonnée sur le sol. Personne ne lui accorda le moindre regard. Tous étaient focalisés sur les abdominaux savamment sculptés par les années d’entraînements et les deux mains qui y traçaient des arabesques brûlantes de désir. On aurait juré celles d’un amant découvrant pour la première fois ce corps attendu, offert, tant elles semblaient avides de cette peau qu’elles parcouraient, frôlaient. Enlaçaient.
La voix se tût soudain et le rythme des instruments s’accéléra. Le bassin du danseur suivit furieusement la cadence alors que l’unique bouton du pantalon sautait ingénument. Les yeux de Seyler n’étaient plus brûlants quand ils se posèrent sur Shotat. Ils étaient incandescents.
Elle n’avait remarqué que le jeune homme s’était approché qu’au moment où il lui avait tendu la main pour qu’elle le rejoigne. L’Illurienne aurait refusé si Rekko ne l’avait pas poussée en avant. Attrapant sa main, Seyler n’attendit pas qu’elle se lève pour l’attirer contre lui. Ses déhanchés se firent plus poussés alors qu’il la prenait par la taille pour l’entraîner dans sa danse. Une délicate teinte rosée sur les joues, Shotat posa ses mains sur le torse de son ami et finit par se laisser prendre au jeu. Passant son bras autour du cou de Seyler, elle dénoua le cordon qui retenait ses cheveux. Trop subjugués par la neige mauve qui cascada sur le visage du jeune homme, personne ne remarqua que l’autre main de l’Illurienne avait glissé langoureusement sur le jeans, en ouvrant d’autant la fermeture éclair. Après quelques derniers pas de danse, Shotat regagna sa place, non sans avoir gratifié son partenaire d’un sourire de connivence.
Yotshi releva ses longues mèches rousses pour les attacher dans son dos, elle commençait vraiment à avoir chaud. Et il fallait bien l’avouer, ça ne lui aurait pas déplu de se retrouver à la place de Shotat…
Son sourire ravageur des grands jours exhibé fièrement sur ses dents blanches, Seyler laissa ses ongles incendier sa peau. Rapidement quatre longues lignes sinueuses et blanches coururent de son épaule gauche à sa hanche opposée. Puis la main coupable remonta avec une douceur qui ne lui était pas coutumière le long de son forfait avant de se perdre dans la lourde masse violette qui ruisselait sur le visage de Seyler.
Les ombres dorées que le soleil lançait sur le torse glabre et subtilement travaillé semblaient avoir entamé une danse sensuelle avec ces quatre stigmates désormais rosés sur la peau légèrement hâlée. Ainsi parés, les muscles se redessinaient sous la chair et y roulaient avec un mélange de force et de finesse. Les moindres contours du corps qui se dévoilait étaient soulignés par la lumière fuyante, arborant devant tous une subtilité jusque là ignorée.
L’autre main fila doucement sur son torse, avant de dépasser la limite du pantalon pour effleurer une cuisse galbée, encore honteusement dissimulée.
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| | | | Rukia
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mar 18 Aoû - 23:08 | |
| Un soupir, une exclamation ; la salle entière brûlait, se consumait de murmures, unanime. Les gestes de Seyler, qui saccadés, qui fluides et sensuels, emplissaient les esprits.Puis, d’un seul coup, toute la pièce retint son souffle. Deux doigts venaient de se faufiler entre le jeans et le corps légèrement basané du jeune homme. Un instant, une langue affriolante vint cajoler ses lèvres, reportant l’attention de tous sur son visage désespérément séducteur. Son sourire enjôleur toujours en place, le rouge de sa langue tranchant sur ses lèvres, personne ne reconnaissait dans ce danseur outrageusement sexy, le Widouka écervelé qu’était Seyler. Et pourtant…
Ses yeux, rendus noirs par la passion, n’étaient plus désormais que deux charbons ardents. Ses doigts, avec une lenteur effroyable, faisaient glisser le tissu bleu, laissant entrevoir, de quelques millimètres seulement, son sous-vêtement. Seyler esquissa une moue taquine avant de monter sur la petite table basse qui trônait devant lui pour y danser encore. Puis, brusquement, alors que la tension dans les rangs du public devenait insupportable, le jeans fut déchu au grade de serpillière.
Un sifflement appréciateur accueillit la découverte des cuisses fuselées et de la douce cambrure de la chute de ses reins. Seyler ne se cachait plus à présent que derrière un boxer anthracite dont l’élastique vert anis attirait irrépressiblement tous les regards.
- Oh merde… souffla Kai, les yeux écarquillés, complètement captivée par le spectacle.
Le presque compliment n’avait pas manqué d’atteindre le danseur qui, fier de son effet, recommença ses déhanchés incendiaires. A ce rythme là, la sono se serait tue depuis longtemps qu’il n’aurait toujours pas terminé…
La voix rauque du chanteur se lança dans ce qui semblait être le dernier couplet, bien plus désespéré que les autres et surtout, bien plus rythmé encore. Seyler en profita pour amplifier ses mouvements, agrippant presque par inadvertance l’ultime rempart de tissu qui épousait avec indécence la dernière partie de son anatomie. Le boxer malmené descendait imperceptiblement, entraînant une lueur d’espoir dans la majorité des regards, avant de reprendre sa place.
- La moitié de mon salaire à celle qui lui retire ce foutu boxer, fit passer Rekko aux oreilles de toutes, le plus discrètement possible.
Sans douceur aucune, le jeune homme quitta son piédestal. Il était désormais plus proche de ses spectatrices que jamais, son regard, de braise pour l’occasion, les détaillant avec délectation. Elles n’avaient d’yeux que pour lui. Pour son buste sculpté, ses bras hâlés, ses cuisses fuselées et ses hanches comme animées d’une volonté propre qui ondulaient avec fièvre.
Il attrapa une main au hasard, la fit glisser sur ses pectoraux, la guidant insidieusement vers le bas. Kai fit courir ses doigts avec délice sur la peau douce et les laissa passer l’élastique de quelques centimètres comme le lui intimait la main de Seyler, posée sur la sienne. Elle sentait le rouge colorer ses joues, la chaleur sous ses doigts et la sueur qui perlait dans sa nuque. Jamais elle ne se serait attendue à ça !
Le tissu gris était toujours prisonnier de l’index de Kai quand la musique prit fin sur une note violente. Millimètres après millimètres, le sous-vêtement perdait du terrain. Il avait déjà dévoilé la naissance d’une cuisse quand brusquement, Seyler s’éloigna. Avec force de claquement, l’élastique fit son œuvre et le boxer reprit sa place originelle tandis que le jeune homme retournait au centre de la pièce, leur tournant ostensiblement le dos.
Le soupir déçu qui ébranla les murs fut, une fois n’est pas coutume, collectif. Souriant à la porte, Seyler recommença sa danse sur un rythme imaginaire, bien plus langoureux que le précédent, ses mains, résolument aventurières, se faufilant dans son dernier refuge.
- Okay, les deux tiers de mon salaire, marmonna Rekko, les yeux lui aussi rivés sur la chute de reins de Seyler.
Tournant son visage vers le public, le jeune Widouka fit lascivement descendre son boxer sur ses fesses, définitivement cette fois-ci. Niyu fut incapable de retenir son cri de stupeur. Plusieurs autres membres de l’assistance sursautèrent. Ils n’avaient pas imaginé ça !
Au-delà des courbes indécentes enfin révélées et, il fallait bien l’avouer, diablement tentantes, ce qui attirait regard et surprise, c’était le symbole noir niché sur le rein droit de Seyler. Ce n’était rien de défini, juste un entrelacement de lignes et d’arabesques d’ébène qui tranchaient le hâle léger de sa peau. Atrocement sexy.
- Bordel, laissa échapper Eylan, c’est…
Un éclat de rire répondit à ce début de remarque. Pourtant dans l’incapacité de le voir, Seyler retraça du bout de son doigt le signe compliqué qui s’étendait dans le bas de son dos. Il était certain que son tatouage créerait la surprise, mais de là à ce que même Eylan en soit choqué…
Se souvenant qu’il était en plein strip-tease, le jeune homme parvint à stopper son fou-rire. Ses bras remontèrent dans son dos pour aller relever ses cheveux mauves. Et pour clore en beauté son spectacle, il se retourna enfin, dévoilant à tous ce qui devait rester caché et qui affirmait avec véhémence que le mauve sombre était la couleur naturelle de ses cheveux.
Les yeux de la plupart des Widoukas sortirent de leurs orbites devant cet excès de zèle. La vue était imprenable sur le corps tout entier offert et indéniablement désirable. Seyler était tout simplement nu devant eux. Et aucun n’aurait pu prétendre que le spectacle ne valait pas le coup d’œil.
Ses longs cheveux flamboyaient sur son torse et coulaient le long de son visage dont les joues se teintaient doucement de rose. Son buste se soulevait au rythme de sa respiration qui s’accélérait imperceptiblement, donnant l’illusion que les muscles fins s’animaient sous sa peau dorée. La courbe de ses hanches, gracieuse sans paraître féminine, semblait une invite aux caresses et paraissait presque fragile. La chute de ses reins se terminait par des cuisses glabres et musclées, preuve incontestable de ses entraînements intensifs. Même ses yeux avaient gardé une ardeur envoûtante. Cela ne faisait aucun doute, Seyler était, à cet instant précis, un véritable appel au pêché, à la luxure.
Abandonnant enfin son sourire aguicheur, le jeune Widouka se baissa pour récupérer ses vêtements et les renfiler dans un silence religieux. Yotshi tentait tant bien que mal de remettre Niyu de ses émotions en l’éventant, Mesyca lui-même essayait de redonner à ses yeux écarquillés une taille raisonnable, Yan et Eylan se secouaient pour revenir à eux alors que Clay et Flow refermaient leur bouche par peur de gober des mouches. De leur côté, Rekko, Shotat et Kai étaient simplement incapables de quitter Seyler du regard.
- Verdict ? demanda ce dernier en souriant comme un gosse fier d’avoir gagné son tout premier match de foot. Mieux ou pire que Mesyca ?
Personne ne répondit. A croire que Seyler, en une poignée de minutes, avait réussi à mettre la quasi-totalité de l’Honai hors course. Ils n’avaient plus qu’à espérer que leur prochain pire ennemi n’ait pas un corps de dieu grec ou, en tous cas, qu’il ne décide pas de leur en faire profiter, sinon, adieu Sekutsa…
- Putain Seyler, c’était vraiment ce que je crois sur ton…
- Ouaip ! clama fièrement le Widouka en décochant un regard insistant à Eylan, affalé dans un fauteuil.
- C’était juste un tatouage non ? intervint alors Kai, miraculeusement parvenue à faire re-fonctionner ses deux neurones. Pourquoi en faire un tel plat Eylan ?
- Ce n’était pas juste un tatouage, répliqua Shotat, la voix inexplicablement rauque, c’était deux mots dans l’ancien langage du Sekutsa.
- Et alors ? reprit la rouquine.
- Et alors ce qui est inscrit sur la peau de Seyler ce sont les mots « désir » et… « sexe ».
Kai se tourna brutalement vers Mesyca, les yeux rond comme des billes. L’entendre prononcer un tel mot avec ce calme olympien… Puis, l’information percutant enfin, elle posa un regard surpris sur Seyler qui achevait de reboutonner sa chemise.
- T’as vraiment écrit ça sur ton cul ? demanda-t-elle avec sa délicatesse coutumière.
- C’est sur les reins d’abord, le bas du dos si tu préfères, pas le cul ! répliqua le Widouka, vexé. Mais oui, c’est ça.
- Pourquoi tu t’es fais tatouer un truc pareil ? s’enquit Shotat, encore sous le choc.
- C’était y a longtemps, expliqua Seyler en passant sa main derrière sa tête. Wilan était un sacré chieur, et surtout un gros pervers, il m’a mis au défi de le faire. J’étais con et je voulais lui clouer le bec alors j’ai marché dans le piège. N’empêche que ça a pas eu l’air de trop déplaire… ajouta-t-il avec un sourire moqueur.
Kai lui envoya son pied dans la figure pour le sous-entendu et le regard signifiant clairement « n’est-ce pas ? » qu’il lui avait adressé tout en clamant que con, il l’était toujours autant, ça n’avait malheureusement pas changé depuis.
- Au fait Rekko, tu me dois les deux tiers de ton salaire ! s’écria Seyler en évitant le poing de Kai qui lui courrait après.
- Hein ? Même pas en rêve, c’est aux filles que j’ai proposé ça !
- Pourtant t’as dit que tu offrais « les deux tiers de ton salaire à celui qui retirait ce foutu boxer », je l’ai fait non ?
- Il a dit à « celle » qui retirait ton boxer, intervint Flow, un sourire vicieux aux lèvres, tu te prends pour une fille Seyler ?
- Trop drôle… Tu viens pas d’avoir la preuve que j’étais un mec peut-être ?
Eylan ne s’était pas relevé du fauteuil profond duquel il avait assisté à la déchéance de Seyler et il observait à présent, avec l’indifférence que confère l’habitude, la dispute qui l’opposait à Rekko et Flow quand il avait senti deux bras l’enserrer par derrière et une mèche de cheveux effleurer sa nuque. Il songea à Niyu au premier instant avant de la voir, toujours à moitié dans les vapes à sa gauche. Le visage de Shotat se forma vaguement dans son esprit mais la voix qui murmura à son oreille le détrompa.
- Sois sur tes gardes, tu es le prochain sur leur liste… susurra la voix de son ancien meilleur ami.
Sans un mot de plus Mesyca quitta la pièce, un sourire dangereusement sadique sur les lèvres. Rien n’avait meilleur goût que la vengeance… Il avait vraiment hâte d’y être ! | |
| | | | Aisu
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mar 18 Aoû - 23:33 | |
| Tu sais que je t'aime d'avoir écrit ça ? *////* | |
| | | | neko kawaii
Widôka
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 1:32 | |
| moi : :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave:
shotat entrain dessuyer la bave : non de dieux seyler tu est dieux ou quoi.....
seyler : je suis un appelle a la luxure.
kai : je croit que tu vien de lui prouver que tu est pas un coincer.....
seyler : eh oui.....
moi : AU TOUR DE EYLAN MAINTENANT ( saute comme une gamine de 6 an )
moi murmure : meme si moi jai plus hate a rekko ( lance un avide de desir a rekko :love:)
rekko : je vais essayer de la tuer par ecoulement nasale
moi : jadore le tatou de seyler ces trop hot ....
se demande si rekko en a un espere tres fort
met vite la suite je veut eylan a poil!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
messyca : je me ferait un plaisir de le faire..... | |
| | | | Rukia
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 14:13 | |
| Ca vous a plu alors?
Eh ouais qui l'aurait cru Seyler est plutôt sexy et loin d'être coincé! ^^ Pour le tatouage, j'avoue que je suis folle de ce genre de truc et j'ai pas résisté à l'envie de lui en coller un, surtout au creux des reins... *rêve...*
O_o Mesyca, tu déshabillerais vraiment Eylan???? Toi-même????
Pour l'instant je n'ai pas trop d'idée de suite, mais je vais me creuser la cervelle pour Eylan, peut-être Rekko aussi...
Mais ça pourrait être marrant que chacun(e) écrive une scène du genre. Sur le perso de son choix, dans le thème qui lui plait. Histoire de comparer les différentes façons de désapper quelqu'un. A bon entendeur... | |
| | | | Naoko94
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 15:14 | |
| Moi (souriante) : Je viens tout juste de le lire, et j'adore.
Seyler (blasé) : Parce que tu as apprécié que je sois obligé de me déshabiller devant tout le monde ?
Moi : Ben généralement je suis pas trop pour ce genre de truc mais rien que pour voir la tête de Kai, ça en valait le coup.
Kai (toujours subjuguée) : Oh putain !
Moi (agitant une main devant ses yeux) : Je crois qu'elle en a pour encore un moment.
Seyler (naif) : Ah bon ? Elle aime ce genre de truc alors.
Moi (soupirant) : Vraiment naif. Et aveugle en prime.
Seyler : Hein ?
Moi (souriante) : Rukiaaaaaaaaaa ! Tu penses pouvoir essayer de faire ça avec Flow ? | |
| | | | Rukia
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:13 | |
| Contente que ça t'aie plu et d'autant plus si tu n'es pas fan de ce genre de choses!
Oui Kai en a pour un bon moment avant de s'en remettre je pense, mais ce n'est pas la seule...
Flow? Autant je m'attendais à ce que Neko propose Rekko, autant j'étais sûre que tu demanderais Flow... Va savoir pourquoi... ^^
Pour le moment, je suis un peu à sec, je ne voudrais pas faire la même chose avec l'un qu'avec l'autre, ce serait ennuyeux à lire et chaint à écrire. Et ce serait dommage vu le potentiel de ces jeunes hommes.
Mais comme dit, j'aimerais bien lire d'autres strip d'un peu tout le monde, juste pour confronter l'idée que j'ai des perso avec la votre. Maintenant, j'essaierai Flow si l'insipration me vient... | |
| | | | Naoko94
Membre Qui Poste Beaucoup Tout Plein
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:16 | |
| ^^ Dac. J'étais sûre que t'accepterais !
Dis-moi, tu vas pouvoir aller plus sur l'ordinateur maintenant ? Parce que ton truc m'a donné une idée. | |
| | | | Rukia
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:18 | |
| Oui j'ai enfin récupérer une connection internet valable donc, quand mon frère ne monopolise pas l'ordi, je serais là!
Mais quelle idée ai-je donc bien pu te donner? | |
| | | | Naoko94
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:21 | |
| Moi (grand sourire) : Ah ça... A ton avis ?
*Regarde Eylan de côté.*
Eylan (embarrassé) : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
*Naoko commence à avoir un sourire narquois.*
Patience (arrivant, furieuse et jalouse) : PAS QUESTION !
*Le prend par la main et le fait sortir.* | |
| | | | Rukia
Administrateur
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Date d'inscription : 04/01/2009
| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:26 | |
| Serais-tu en train d'insinuer que tu vas nous le déssaper dans les règles de l'art le vampire? | |
| | | | Naoko94
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:30 | |
| Peut-être bien. En tout cas le prochain chapitre d'un destin hors du commun risque d'être très chaud. *Sourire pervers.* | |
| | | | Rukia
Administrateur
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:32 | |
| Voilà qui ma foi est fort intéressant... J'ai hâte de voir ça!!!! | |
| | | | Naoko94
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 16:39 | |
| Patience (revenant, toujours furieuse et jalouse) : Pas question ! C'est MON vampire chéri. Même s'il est un peu con.
Moi (toujours souriante) : Je fais ce que je veux. Et de toute manière quand je l'aurais écrite je suis sûre que tu changeras d'avis.
Patience (méfiante) : Pourquoi ?
Moi : Tu verras. En attendant je t'emmène manger du morigal.
Patience (en extase, ravie) : Morigal !
*Sort en quatrième vitesse.*
Patience (des coulisses, durement) : Eylan ! Emmène-moi au resto ! J'ai envie de morigal.
Eylan (idem (trop la flemme de réécrire)) : Pas question ma princesse. J'ai pas assez de sous.
Patience : Si tu le fais pas t'aura pas de câlins ce soir.
Eylan (légèrement apeuré) : Heu... Ok.
^^ Désolée de ce moment de pur délire. OH PUTAIN ISRAM A PUBLIE UNE FIC EN RAPPORT AVEC AKAIME ! | |
| | | | Aisu
Administrateur
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde Mer 19 Aoû - 18:38 | |
| Et ouais XD
C'est un gros crack pas du tout sérieux u_u
J'ai hâte de lire le prochain chapitre d'un destin hors du commun x) | |
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| | Sujet: Re: Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde | |
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| | | | | | Vengeance ratée... mais pas pour tout le monde | |
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