Le palais Jûsen

A la sortit du passage, Daisuke ne remarqua pas tout de suite l'héritière et sa coéquipière.
Non, ce qui le marqua ce fut la zone où il arriva :
Une très grande cour, et plus loin un immense palais.
Daisuke fit une légère grimace en regardant sa tenue vestimentaire.
Ses vêtements étaient tachés de sang, et il savait que son visage était lui aussi marqué par le fluide vital.
Or le jeune homme savait que les nobles et les riches détestait les gens malpropre.
Il lâcha un soupir, essuya le liquide rouge sur son visage et se dirigea vers la porte du bâtiments.
Avisant du coin de l'œil que les deux femmes étaient à cotés de lui.

Megami suivit Daisuke avec l'héritière, nerveuse. Elle était vraiment pas à l'aise dans ce genre d'endroit. Elle trouvait qu'elle faisait tache. Entre ces lieux impeccables et elle avec son caractère et ses vêtements quelconques n'allaient pas ensemble. L'héritière se dégagea de sa poigne et les dépassa en hurlant :

- Mèèèèèère ! Pèèèèèèèèèère !

La jeune héritière entra à l'intérieur du palais s'en même frapper.
Daisuke suivi la jeune fille, et pénétra dans le bâtiment.
Le hall d'entrée était immense, impeccable. les dalles de marbres miroitait tels des miroirs.
Le guerrier resta perplexe, il venait de perdre l'héritière de vue, et le hall possédait une dizaines de portes.
Il se tourna vers sa coéquipière, et fit un haussement d'épaules vaguement désolé.

- Nous attendons ici?

- Si... Si tu veux... fit nerveusement Megami.

Elle était si tendu qu'elle n'arrivait plus à savoir ce qu'elle devait faire. Tout était trop impeccable pour une personne de sa condition.

Il regarda Megami pendant quelque seconde, il la connaissait pas depuis longtemps, et il n'était pas doué en relation humaine.
Mais là il savait qu'elle n'était pas dans son état normal.
Il s'approcha de sa coéquipière, et se pencha quelque peu pour être à son niveau.

- Megami, vous allez bien?

- Moi ? Mais... T... Très... Très... B... Bien voyons...

Elle rit nerveusement. Puis, elle continua, toujours aussi tendue :

- Je... Je suis juste pas... Pas à... Ma... Place... Ici...

Elle n'arrivait plus à parler, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. Tout était confus en elle. Le brillant de la pièce l'éblouissait. Elle n'avait pas l'habitude.

Daisuke savait que malgré ses dires Megami n'allait pas bien.
Il souffla, puis tenta de la réconforter, tant pis si elle le prenait mal.
Il préférait la voir en colère que dans cet état.
Il posa une main sur l'épaule de la jeune femme, et fit un petit sourire.

- Hé! Megami, vous n 'avez pas à vous en faire...

Elle le regarda, surprise. Il essayait de la réconforter ? Elle ? Il était idiot ou quoi ? Cependant, cela la toucha. Elle eut un petit sourire avant de le perdre et détourner la tête avec les sourcils froncés en lâchant :

- Où t'as vu que je m'en faisais ? Et pourquoi je devrais pas m'en faire ?

Des roturiers ? L'information passa dans le cerveau de Megami en écho. Bien sûr, elle s'était préparée à se faire traiter de la sorte. D'ailleurs, c'était certain. Cependant, cette femme n'avait pas à les juger de cette manière ! Surtout Daisuke ! Elle s'énerva :

- Hé oh ! Moi je veux bien mais qu'est-ce que vous reprochez à mon collègue ? Il vous a rien fait à ce que je sache !

- Mais il est taché de sang ! Ce n'est pas convenable.

- Ce sang il l'a eu en protégeant votre fille ! Alors vous devriez le récompenser ! Et même mieux, vous devriez l'anoblir !

Daisuke sentit son visage se réchauffer, gêner il baissa la tête, camouflant son visage derrière ses longues mèches.

- Me...Megami...

Le père de l'héritière éclata d'un rire tonitruant et franc.
Puis reprenant quelque peu son souffle il se tourna vers la jeune femme.

- Cette jeune fille à un caractères bien trempée, elle me plait!
et Très cher, ces jeunes gens ont risqué leur vie pour sauver notre fille. Ils méritent grandement l'argent que je leur réserve.

-Hmph! Dépenser autant pour une écervelée comme elle?!

La femme tourna les talons et s'en alla d'un pas rageur, et sortit de la salle en claquant la porte.
L'homme dédia un regard désolé à la Megami et à Daisuke toujours gêner .

- Veuillez excuser ma femme, elle n'as pas...la fibre maternelle.
Bien maintenant, comme promis votre récompense.

L'homme frappa dans ses mains, et quelque seconde plus tard deux homme en armes portant un coffre en bois arrivèrent.
Ils posèrent le coffre devant les deux jeunes sauveur et l'ouvrirent. dévoilant à leurs yeux une quantité phénoménale d'or et de bijoux.
L'homme se tourna vers Megami.

- Pour ce qui est de l'anoblissement de votre amis, désolé mais je ne peut rien faire.

Daisuke ayant entendu la remarque de sa coéquipière se tourna vers elle, le visage toujours baissé.
Il la dévisagea à travers la masse de ses cheveux sombre et il en conclut une chose.

-Do...dommage, sa vous irait bien...

Daisuke voyant sa coéquipière lutter avec le bijoux décida de l'aider.
Il prit les choses en main, retirant celle de Megami.
Il se plaça derrière elle . Il ouvrit le pendentifs, et le referma après l'avoir mis comme il se fallait.
Il se remit à sa place initiale et observa la jeune femme d'un œil critique, puis il fit un petit sourire.

- Cela vous va très bien, Megami

- Ah... Merci...

Elle rougit violemment. C'était la première fois qu'elle portait un bijou. Est-ce que cela lui allait vraiment ? Elle retira précipitamment le bijou et le remit dans le coffre. Elle expliqua, embarrassée :

- C'est pas mon genre de mettre des bijoux ! Je risque de les abîmer en combattant !

Daisuke hocha brièvement la tête.
puis il se saisit de deux bourses, et il les remplit complètement d'or
Une fois pleine, il les accrocha à sa ceinture et il se tourna vers sa coéquipière.

- Le reste est pour toi, fais en ce que vous en voulez.

Le père agrippa l'épaule du jeune homme.
Le jeune homme se retourna et lui fit face.
Le noble le fixai d'un regard incrédule.

- Ceci est tous se que vous prenez?

Daisuke hocha brièvement la tête.

- Oui, seigneur...je n'ai pas besoin de plus que cela.

- Très bien jeune homme, fait comme tu veux..

Megami était impressionnée par la modestie de Daisuke. Elle se trouvait bien ridicule à côté. Regardant les deux coffres, elle prit quelques bijoux, quelques pépites d'or, mit le tout dans ses poches, n'ayant pas de bourse, puis fit la révérence au roi avant de suivre Daisuke. Le roi les regarda partir en riant.

- Attends-moi ! hurla Megami.

Daisuke se retourna au cri de sa coéquipière, et attendit qu'elle arrive à son niveau. Il la fixa pendant quelque seconde, puis engagea la conversation.

- Megami ? Que voulez vous? Je pensai qu'une fois la mission fini nous nous séparerions.

Devant la réponse de Daisuke, elle répliqua, rouge de honte :

- Ouais ben je voulais savoir ce que tu allais faire maintenant.

Daisuke fixa pensivement le jeune fille, se demandant si il allait répondre.

- Pour l'instant, je n'ait rien à faire. et vous?

Ce qu'elle allait faire elle ? Il est vrai qu'habituellement elle aurait été se reposer après sa mission. Cependant, c'était la première fois qu'elle était récompensée pour ses efforts. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait en faire.

- Ben en fait... Qu'est-ce qu'on est censé faire avec de l'or et des bijoux ?

Daisuke haussa les sourcils, donc elle ne savait pas quoi faire de son or et de ses bijoux.

- Ils me semble que les gens normaux s'achète divers chose avec : Vêtements, meuble, maison, loisirs...

Le jeune épéiste se mis à réfléchir quelque seconde.

- Personnellement, je n'ai pas besoin d'argent.

- On peut acheter avec ces trucs ? s'étonna Megami.

Elle regarda l'or dans ses poches et se dit qu'elle ferait bien de s'acheter un sac pour les transporter. Elle sourit à Daisuke en lui lançant :

- Bien, j'ai compris ! Je vais bien m'amuser ! Même si je garde les bijoux !

Elle s'éloigna.

Daisuke suivit silencieusement la jeune femme.
Il fixait son dos, pensifs.
Ainsi se terminait leurs mission.
Le jeune homme en venait à regretter que le sauvetage est été si rapide.
La compagnie de Megami ne lui était pas désagréable.
Mieux, elle l'apaisait quelque peu.
Cela fessait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi proche d'une personne.Peut-être, oui peut-être s'était il lié d'amitié avec sa coéquipière.
En tout cas, Il l'espérait.