retour à la maison.

Megami regardait silencieusement cette maison où elle avait vécue toute son enfance. Daisuke était à ses côtés. Elle lui avait demandé de venir afin de la soutenir dans sa difficile tâche. La maison était simple. Pour l'occasion, elle avait mis une jupe mi-courtes avec un haut découvrant ses épaules.
Elle s'approcha de la porte. Son cœur battait à 100 à l'heure. Elle approcha sa main afin de frapper à la porte. Cependant, elle s'ouvrit avant sur une femme d'un certain âge. Cette dernière la fixa attentivement. La sémérienne angoissa. La femme demanda :

- Oui ?

- Ma... Maman ? réussit à articuler Megami.

La fameuse mère de Megami leva un sourcil avant d'écarquiller les yeux. Elle pâlit en s'exclamant :

- Megumu !

- C'est Megami maman...

La femme soupira. Elle regarda longuement sa fille. Puis, elle lança :

- Va-t-en ! Une machine comme toi n'a rien à faire ici !

Daisuke serra les dents. La réaction de la femme le choquait et l'énervait. Elle était vraiment celle qui avait élevé Megami? Maintenant le jeune homme comprenait l'appréhension de son amie.
Il posa une main réconfortante sur l'épaule de la Sémerienne. Et il dédia un regard mauvais chargé de colère à la mère.

- Megami est venue vous voir pour vous parlez...Et vous allez l'écouter.

Sa voix était tranchante et chargés de menaces.

La femme vit Daisuke. Elle semblait indignée.

- Me parler ? Moi ? Allons, vous divaguez ! Cette machine n'a rien à me dire et je n'ai rien à lui dire !

- Maman... fit Megami, sous pression. Je suis effectivement venue ici pour...

- Et toi ne m'appelles pas maman ! lui hurla-t-elle. Je suis Mariko Honoo ! Et je n'ai pas d'enfant !

- Maman...

- Il faut te le dire en quelle langue ? Tu n'es pas mon enfant ! Tu es juste une machine !

Daisuke en avait assez entendu. La femme lui tapait sur le systèmes. La colère montait petit à petit. Et le dernier mot prononcer par elle fut celui de trop. D'un seul bras il souleva la femme et la colla contre le murs.

- ARRÊTEZ DE TRAITER MEGAMI DE MACHINE! hurla t'il rageusement

L'assassin écarquilla les yeux. Megami était donc crée de toutes pièces. Il jeta un regard à son amie. Elle était apparemment aux bords des larmes et ce constat le peina. Non, peu importe qu'elle soit née normalement ou pas. Elle restait sa petite sœur à ses yeux.

- Megami n'est pas une machine, et encore moins un monstre. C'est quelqu'un de bien qui à souffert à cause de votre idiotie.

Le poing du jeune homme se resserra sur le col de Mariko. Son regard se fit dur, et son visage perdit tout expressivité.

- Par contre si vous y tenez vraiment, je peut vous montrer à quoi ressemble un vrai monstre...

La femme lui jeta un regard meurtrier. Megami paniqua :

- Onii-san ! Non !

- Tu devrais lui obéir ! J'ai beaucoup plus d'expériences que toi sur...

- Ce n'est pas pour ça que j'l'arrête ! déclara Megami, contrariée. Et toi, sache que je ne veux pas qu'tu penses que je suis la même qu'avant ! Désormais je ne suis plus que haine envers toi ! Et si je suis venue c'est pour obtenir des réponses alors tu vas m'les donner bien gentiment sans qu'on ait besoin de s'entretuer !

Daisuke reposa sans ménagement la femme. Il lui lança un dernier regard froid. Puis il croisa les bras et attendit les explications qui ne devraient plus tarder. Il espérait sincèrement que ça ne serait pas des informations qui blesseraient encore plus sa petite sœur.

- Il vaut mieux que vous parliez Mariko...

Mariko regarda les deux jeunes gens, puis, elle soupira et les invita à entrer. Ils obéirent. Elle referma la porte derrière eux. Megami eut un air nostalgique en pénétrant dans la maison. Combien de fois avait-elle passé cette porte ? La dernière fois c'était lorsque sa mère l'avait jetée dehors.
Mariko se mit contre la porte. Elle resta silencieuse. Megami attendit qu'elle parle. Sa mère lança :

- Pose tes questions !

- Pourquoi m'as-tu jeté dehors ?

- Parce que je voulais plus m'occuper d'une machine !

Megami lui lança un regard noir. Cela ne l'étonnait aucunement. Elle en avait marre que Mariko la traite de machine.

L'assassin sentait l'envie de frapper la soi-disant mère de de son amie monté petit à petit. Il détestait sa façon d'insulter la jeune femme. Alors il décida de clarifier les choses. A sa manière.

- Écouté Mariko-san, si j'entends encore une seule fois les mots machine ou monstre. Je vous ferait regretter le simple fait d'être vivante et d'avoir eu l'embryon d'idée d'insulter Megami. lâchât il le plus froidement du monde.

Mariko soupira. Megami tenta de rester froide. Elle continua son questionnement.

- Et aujourd'hui ? Tu regrettes ?

- Je n'ai jamais regretté !

- Si tu ne m'aimais pas, pourquoi tu as été choisie pour m'élever ?

- Parce que c'est moi qui ait dénoncé ce scientifique !

Megami réfléchit aux autres questions qu'elle pouvait lui poser. Mariko sembla brusquement fixer le ventre de sa fille. Puis, elle demanda :

- Meido... Tu es enceinte ?

Megami soupira. Sa mère s'était encore trompée de nom ! Elle acquiesça :

- C'est vrai, je suis enceinte ! D'ailleurs, cela me fait penser... Est-ce que tu sais pourquoi je change de caractère quand je bois du coca ?

- C'est à cause de ce scientifique... Il t'a programmé de cette manière.

Il y eut un long silence.

- D'autres questions ?

- Non...

L'assassin jeta un dernier regard mauvais à la femme. Puis il sortit derrière son amie. Il se plaça à sa hauteur, puis il la fixa dans les yeux.

- Désolé Megami...

- Pourquoi ? fit-elle sans le regarder. Ce n'est pas de ta faute si ma mère ne veut définitivement pas de moi...

- Peut-être, mais je suit désolé pour toi. Tu n'as apparemment pas trouver les réponses que tu attendais.

Daisuke fit un geste qu'il n'aurait pas osé faire auparavant : Il étreignit Megami. Dans une étreinte fraternelle que prodigue le grand frère à sa petite sœur pour calmer son chagrin.

Megami se détendit dans les bras de son grand-frère de coeur. C'était rassurant. Il avait raison, elle n'avait pas trouvé ses réponses et ne savait quoi demander. Cependant, elle avait quand même put prendre sa décision.

- Daisuke... Je veux bien entrer dans ta famille !