Bon, bon, bon...
Vous l'aurez sûrement remarqué, votre admin est de mauvais poil ces temps ci. Enfin, je
pense que vous l'avez remarqué, non parce que comme vous lisez mais ne commentez pas, je suis bien forcée de faire travailler mon imaginaire faute d'investissement concret.
J'en ai un peu ras la casserole de bosser pour rien, honnêtement. Akaime est lu, mais pas commenté. Le forum est vu, mais ne reçoit aucun apport non plus.
Et là le tilt, je me suis fait la réflexion suivante : " Vue la société de consommation actuelle, où tout s'use et se jète sans la moindre considération, peut-être qu'ils pigent tout simplement pas ce que je leur demande."
"Ou alors peut-être qu'ont leur a pas appris à dire merci ?"
"Ou alors peut-être que ce sont juste des gros crevards qui estiment que tout leur est dû et qu'ils n'ont pas à remercier qui que ce soit parce qu'après tout, c'est bien normal qu'on se casse le cul pour leur tronche ?"
Alors ajourd'hui, je vais -une fois encore, parce que je suis une acharnée qui refuse d'accepter comme normal que personne ne prenne le temps de récompenser le travail qu'ils apprécient pourtant- prendre sur moi et mon système nerveux pour vous expliquer quelques notions.
Eh oui, j'en suis à vous apprendre à être simplement poli. C'est assez pathétique en somme.
Leçon du jour : Mais pourquoi est-ce qu'on commenterait la fiction ou le forum ? Après tout, moi ça me fait chier.
Laissez-moi vous faire une jolie argumentation en trois points :
1- Ma rémunération:Parce qu'Akaime, c'est du travail. Beaucoup de travail. Et que si la société actuelle a pour défaut de pousser les gens à consommer pour tout de suite jeter, elle a au moins le mérite d'inculquer aux gens que tout travail mérite salaire. Et comme je suis sympa, je ne vous demande pas de me faire un chèque astronomique. Je vous demande un commentaire. Juste un commentaire. Ça prend une heure, même pas. Cette heure, vous pouvez la trouver juste en vous abrutissant moins devant votre TV, devant votre Game Boy, votre magasine porno et autre occupation moins lucrative. De plus, faire des commentaires (sérieusement) vous sera toujours utile. Ça vous apprend à faire une argumentation développée, organisée, structurée voire même hiérarchisée...
2- Ma motivation :Parce qu'à publier dans le vent, je me demande pourquoi je m'acharne à essayer de partager quelque chose avec vous. "Partager" suppose que les deux côtés (auteur et lectorat) y mettent du sien. Quand un de ces côtés est muet, l'autre se retrouve à monologuer. Et soliloquer sur internet, moi, ça me pompe. Ça me pompe parce que je vois les statistiques qui grimpent, qui grimpent, le nombre de lectures qui explose, et le celui des commentaires qui ne bouge pas d'un poil. Alors si vous ne voulez pas dialoguer avec moi, aucun problème, je ne publierai plus.
3- Un simple acte de respect :Parce qu'Akaime, c'est, comme je le disais, énormément de travail. Surtout que j'essaye de me diversifier (écriture et dessins). Inversons les rôles. Vous me présentez quelque chose, votre oeuvre, votre bébé, quelque chose qui vous tient à coeur, un petit fragment de votre âme. Je l'examine, vous le jète à la gueule, et me casse. Vous réagiriez comment ? Et bah comme moi actuellement, vous auriez des envies de meurtre parce que, non, définitivement non, votre attitude de dénis et d'égocentrisme n'est pas et ne sera jamais normal. Il faut ici différencier norme et normal, hein. Car en effet, et à mon grand regret, en jouant les crevards, vous êtes dans la norme dans le sens où vous vous comportez comme la majorité des gens. Mais vous n'êtes pas "normal" dans le sens où ce comportement est parfaitement inacceptable. Vous n'aimeriez pas offrir quelque chose sans un mot et sans un merci, et c'est ce que vous me faite subir (oui, subir) depuis près de 2 ans.
Y'en a marre, alors si vous ne voulez vraiment pas interagir, aucun problème. J'enverrai les chapitres par mails à ceux qui montrent une once d'intérêt à mon travail, et je supprimerai les comptes des membres fantômes, ce n'est honnêtement pas un souci.
A bons entendeurs, une fois de plus...