Repas en famille...et c'est pas triste.

Rappel du premier message :

La famille Ookami ? Une joyeuse bande d'Animien, dix-sept au grand complet, tous de type loup. Jusque là, ça va. Mais quand quinze membres sur dix-septs sont des exités de service en pleine période de reproduction pour les loups ou autre chose qui s'en raproche... Quand en plus la dite famille veut aller faire une sortie resto sur Terre, vous pouvez être surs que c'est pas triste...c'est ce que disai Muriuki, le quatrième enfant de la famille. Entre les cadettes, des jumelles, qui hurlaient à qui voulait l'entendre qu'elles prendraient un gros steak saignant chacune, les deux aînés, le premier draguant, la seconde distribuant des lattes à son jumeau, des triplés infernaux qui regardaient sous les jupes des filles; un à l'air renfermé qui observait les nuages, les parents qui riaient comme si de rien n'était et le reste de la "meute" dispersée on ne savait où...le jeune homme soupirat, songeant qu'au Sekutsa, au moins, il était au calme...

Les coups pesèrent plus que prévu sur l'épaule de l'animien, qui répondit d'un sourire.

"Désolé pour ton haut, hein...c'était du saké très fort, je garantis pas que l'odeur parte au lavage..."

Le jeune homme sentit ses muscles commencer à s'engourdir, et il reprima à grand-peine un baillement; signe qu'il commençait à sentir les effets de la fatigue le gagner, il ne dit néanmoins rien...il voulait juste parler encore un peu.

- Hof, ma mère m'en coudra un autre, pas grave. Elle adore faire des fringues.
Elle s'étira, sa vue se troublant légèrement.
- J'ai sommeil, mais chuis tellement bourrée que je pourrais pas dormir.

Muriuki eut un petit rire désabusé.

"D'habitude c'est pas l'inverse ? Bah, j'suppose que quand on sera tellement K.O qu'on pourra même plus parler on va finir par aller au pays des songes..."

Aisu n'entendit jamais la fin de la réplique de muriuki qu'elle s'endormit... et se mit à ronfler comme un camionneur, bavant légèrement, un tic agitant sa jambe gauche et sa main grattant allégrement son sein gauche.

Classe, féminité, raffinement.

D'ailleurs Muriuki n'y fit pas plus attention que ça...puisqu'il finit lui aussi par sombrer dans le sommeil, quelques secondes après...il du ronfler au moins aussi fort qu'Aisu puisqu'il ne fut pas incommodé par celui d'Aisu, Et roula inconsciemment dans son sommeil jusqu'à la vampire...oulah, bonjour le pain au réveil...

Aisu sentit quelque chose de chaud coller à son flanc gauche. Son cerveau, baignant dans le saké au lieu du traditionnel liquide encéphalique, lui dicta quelque chose comme "chouette, une couette !", se sentant l'âme poétique. Pour peur qu'un cerveau ait une âme, bien entendu.

Aisu tâta donc le "machin qui tient chaud" près d'elle puis... déchira complètement le haut de muriuki avant de l'étaler sur elle comme un joli drap tout propre. Puis elle roula un peu à l'écart en continuant de ronfler en se grattant l'arrière-train.

Muriuki sentit tout d'un coup un coup de froid. "Raison : Chemise partieeeeeuh !" Lui fit plus ou moins son esprit embué par le sommeil et l'alcool...Dans ces méandres brumeux il s'éveilla néanmoins et, dans l'état semi-comateux qui était le sien...et apperçu Aisu que son corps enregistra plus comme une grosse chose pelucheuse et donc comme une source de chaleur.Il s'approcha d'elle en roulant lamentablement sur le côté avant de faire un gros câlin à la "peluche" et de s'endormir.

La peluche susnommée (qui crevait de chaud car totalement pétée), écarta mollement Muriuki :

- Tu t'es trompé dkanapé, grogna-t-elle.

Muriuki se senti plus ou moins mollement repoussé sur le côté et se retrouva de nouveau sans aucune source de chaleur, laissant son corps grelottant, étrange effet de l'alcool sur le corps de l'Animien.
"Froid...chemise...rendre...chemise..."

- Hm... va chier, répondit Aisu, bien déterminée à défendre chèrement et égoïstement la chemise volée à l'Animien.

Oui, l'alcool la rendait irascible. Enfin... plus que d'ordinaire.

Ah nan hein. Y'avait des limites à tout, même à l'amitié entre personnes saoules et désespérées par leurs familles respectives. La chemise de Muriuki en était une pour lui.

"Ah...c'est la guerre...?"

Premier round...fight ! Ce fut limite ce qu'on pouvait entendre quand l'Animient donna le "coup d'envoi" en empoignant fermement son bien.

Muriuki ayant tiré sur sa chemise et Aisu s'y étant agrippée dans un reflex con mais humain, la Vampire poussa un cri de surprise alors que la force de l'Animien la fit rouler jusqu'à plat ventre. Basculée face contre terre, Aisu s'agrippa à la manche qui lui restait entre les mains et la roula tout contre elle, histoire de s'assurer une bonne prise.

- Ah, tu le prends comme ça... sourit-elle.

» One-shot : Vie de famille (Kai x Seyler + ?????)