Soins chez les Keiro

Rappel du premier message :

Les quatres jeunes gens arrivèrent enfin à la demeure Keiro.
- Nous y sommes, fit Kinahok dans un souffle. Entrez directement, quand ils nous verront, ils comprendront. Montez les escaliers et poussez la porte d'entrée. Quelqu'un sera forcément là.
Puis l'Illurienne s'évanouit.

Daisuke regarda le père de famille, puis il soupira longuement. Cet entrainements l'avait complètements épuisé. Il était certes endurant, mais son corps venait tout juste de se remettre. De plus, ses techniques et son Reikan était très gourmands en énergie.

- J'ai appris à mieux maitriser mon Sensuryu et mes techniques...Et j'ai aussi appris que je doit retravailler mon style de combat.

- Bien. Kurushimi ?
- Kurotora Daisuke a une meilleure concentration en sensuryû qu'avant. Il est plus équilibré. Sa maîtrise de son Bakuhatsu reste précaire, mais l'amélioration est indéniable. Il a également une meilleure résistance physique aux attaques puissantes., dit platement le fils de Kozei.
Kinahok esquissa un sourire. Les nouvelles étaient plutôt bonnes.

Le jeune homme acquiesça lentement et ne rajouta rien. Il n'avait rien à dire de toutes façon. Puis il sortit des vêtements de rechange de son Haori, cela était de plus en plus souvent que ses habits finissait en charpie. Il examina ce qu'il avait sortit : il y avait une chemise de soie blanche et un pantalon de lin gris. Le Spido haussa un sourcil : Il ne se souvenait pas avoir acheté ce genre d'habits couteux. Puis il détailla plus longuement les morceaux de tissu et lâcha un soupir contrit. La chemise portait le sigle des Kurotora sur les manches et le tigre stylisé dessiné dans le dos. Et le pantalon était lui aussi marqué de l'emblème de sa famille. Chibana avait fouillé ses affaires à ses dépend et tenait à lui rappeler son rang.

Kozei et son fils partirent devant, emmenant le nécessaire de soin. Kinahok, qui attendait Daisuke, jeta un coup d'oeil à ce que le Spido avait dans les mains ...
- Kurotora ... Un tigre noir ... Dis-moi, y'aurait-il quelque chose que tu ne m'aurais pas dit au sujet de ta famille, dit la jeune femme en souriant, regardant les armoiries de la famille Kurotora sur la chemise en soie.

Le jeune homme eut besoin de quelques instant pour réfléchir correctement, puis il réalisa subitement. Il n'avait aucunement parlé de sa grand-mère à la Kinahok. En même temps, ils avaient eu d'autres préoccupation.

- J'ai retrouvé la seul survivante de ma famille Kurotora, Chibana. Elle est ma grand-mère et elle est la doyenne du clan. Car oui, ma famille appartient à la petite noblesse.

Kinahok acquiesça.
- ... J'imagine que ton clan ne doit plus comprendre beaucoup de membres, avança-t-elle timidement.

- Non effectivement, les seuls survivant sont Chibana et quelques domestiques...Mais, baasan m'as beaucoup parlé et m'as appris beaucoup de chose sur mon enfance et sur les Kurotora. Je ne suit donc plus aussi ignorant.

Le Spido soupira. Parler de sa famille le soulageait en quelque sorte, même si y pensé le rendait momentanément triste. Une ombre passa sur son visage. Il se souvenait de la discutions au sujet d'Akiko qu'il avait eu avec sa grand-mère. Il avait eu le vain espoir qu'elle soit toujours vivante. Et il avait été déçu.

Devant l'air sombre de Daisuke, Kinahok s'en voulut d'avoir posé cette question. Elle lui prit doucement la main.
- Je suis désolée.

Le jeune homme resta quelques instant perplexe. Puis il étreignit l'Illurienne.
Elle semblait mal à l'aise. Il lui parla d'une voix douce.


- Tu n'y est pour rien Kina. Tu n'as pas à te sentir désolé...

- Oui mais bon ça doit remuer de mauvais souvenirs en toi. C'était pas mon intention. dit la jeune femme, penaude, en serrant Daisuke dans ses bras.

- Mauvais souvenir ? Non pas du tout Kinahok, les rares bon souvenirs que j'ai date de l'époque où j'étais un enfant...Bien qu'ils soient très flou.

Cependant, le Spido ne repoussa pas Kinahok. Il la serra plus fortement contre lui. Et il déposa un tendre baiser sur son front, lui faisant comprendre qu'il allait bien.

- Oui je me doute... Mais maintenant qu'il ne sont plus là ... J'ai eu peur que ça te rende triste d'en parler..., expliqua-t-elle.

Kinaok répondit au baiser et observa Daisuke. Elle souria.
- Allez on va rentrer, tu as besoin de te reposer.

Le jeune homme souria une dernière fois. Il tourna son regard vers le terrain vague dévasté par les techniques successive. Il eut un bref soupiré.

- Tu à raisons, j'en ai grand besoin...Je dois me reposer pour pouvoir m'entrainer demain. Pour m'améliorer, car aujourd'hui j'ai été pathétique.

Kina masse les épaules de Daisuke.
- Tu n'as pas été pathétique Daisuke. Tu as tenu tête à mon père et à mon frère, ce n'est pas rien.

- Oui, mais aujourd'hui je me rends compte du chemin que j'ai encore à faire et de la chance que j'ai...

Il frissonna, maintenant il se rendait compte de l'écart de pouvoir qu'il y avait entre lui et son défunt maitre. Si Shiromaru avait été sérieux durant son combat, il aurait sans peine écrasé le Spido. Les mots de son mentor lui revinrent subitement "Tu est encore jeune et idiot". Cela était terriblement énervant à avouer, mais il avait raison.

- Daisuke... Tu es encore jeune, il n'est pas trop tard pour apprendre et pour t'améliorer. Ne te dénigre pas, tu as déjà fait beaucoup de progrès aujourd'hui. Et mon père te l'a dit, tu peux faire d'énormes progrès en peu de jours. Ce n'est pas le genre de mon père de dire ça à la légère...

Un grognement lui répondit, le jeune homme était en pleine réflexion. Il lui faudrait s'entrainer durement et trouver de l'aide là où il pourrait. Maintenant qu'il y pensais : Chibana était une guerrière très puissante et réputé. Elle n'en avait certes pas l'air, mais l'a vieille femme avait plus d'un tour dans ses manches. La preuve était là : Elle avait survécu à la terrible nuit et mis en déroute le meurtrier. Son enseignement serait aussi profitable.

- Kinahok, tant que ton père ne jugera pas que j'ai un niveau acceptable. Je n'aurai aucun répit...

Kinahok prit les mains de Daisuke :
- Tu y arriveras, Daisuke, n'en doute pas.

Daisuke souria à la jeune femme. Il allait dire quelque chose quand un léger vertige le pris. Son corps payait la dépense colossale d'énergie.

- J'aurai besoin de me poser quelques minutes pour récupérer.